Slant Magazine publie une liste des meilleurs albums de 2010.
Madonna y est listée deux fois avec Music et Confessions on a Dancefloor
31. Madonna, Music. (2000)
Même si Madonna a collaboré sur trois titres avec William Orbit dans cet album successeur de Ray of Light, il représente une variation sismique par rapport à son prédécesseur. Le son expérimental, eurotrash, artificiel et les vocoders sur beats Nintendo de Mirwais allaient en décevoir beaucoup. Mais pas Madonna, et ça lui allait comme un gant, puisque cet album est l’un de ses travaux les plus révélateurs et authentiques. Avec des morceaux féministes comme « What It Feels Like for a Girl », à l’hommage à Toni Morrison « Paradise (Not for Me) », en passant par « Nobody’s Perfect », une lente brulure qui vise juste.
38. Madonna, Confessions on a Dance Floor. (2005)
Confessions on a Dance Floor aurait pu s’appeler le fantôme du passé de Madonna : D’une part, un hommage au pouvoir restaurateur de la dance music (il aurait pu gagner le titre de l’album pour faire du sport de la décennie) et une analyse de la propre gloire de la chanteuse (« I spent my whole life wanting to be talked about »), dans lequel chacun de ses tics musicaux sont représentés (chants en langues étrangère, hymnes faussement tribaux). Les références au passé sont partout, depuis le sample de ABBA sur « Hung up » jusqu’à sa lettre d’amour un peu simplette à la ville dans laquelle tout à commencé avec « I Love New York ». Mais Madonna a toujours été une artiste pop post-modern et des titres comme « Hung Up », « Sorry » ou « Forbidden Love » sont moins des retours en arrière que des mises à jour de la disco à qui elle a tant emprunté.