Le tribunal du Malawi à rejeté l’action en justice entreprise par Madonna afin de protéger son projet caritatif contre les attaques légales d’anciens employés qui l’accusent de licenciements abusifs et non-paiement d’indemnités.
« Il serait prématuré de déclarer un non-lieu dans le procès lié à Raising Malawi Inc (RMI), car plusieurs problèmes dans le rapport salariés-employeur lié à la réalité économique se sont avérés réels » a déclaré le juge Jack Nriva.
Nriva a expliqué qu’il serait « prématuré et hâtif d’interdire aux employés de RMI d’intenter une action légale contre leur ancien employeur. »
Fin mars 2011, huit membres de l’académie Raising Malawi pour filles avait intenté une action fafin de protester contre leur licenciement qu’ils estiment dénuée de procédure légale.
Davis Njobvu, l’avocat de Madonna, a expliqué que l’association RMI avait été déposée et créée aux États-Unis, qu’elle avait simplement fourni les fonds (15 millions de dollars) pour la construction de l’école qui n’a jamais vu le jour.
Njobvu a expliqué qu’aucun contrat n’avait été signé entre RMI et les anciens employés, mais que le lien juridique existait uniquement avec l’académie Raising Malawi pour filles. Charles Mpaka, l’avocat des employés a argué le fait que l’académie était indubitablement affiliée à RMI.
La position de Madonna est restée ferme, à savoir qu’il n’y avait rien d’illégal dans la rupture du contrat qui relevait, dans ce cas, d’un licenciement pour motif économique.
L’équipe a expliqué qu’ils ont été forcés de signer un accord discriminatoire qu’ils jugent « injuste et inconstitutionnel ».
L’avocat de Madonna a répondu que l’académie avait proposé de payer toutes les indemnités nécessaires dès qu’ils signaient cet accord de confidentialité.
Source : AFP
Traduction : Madonnarama