Le journal américain Star Tribune publie un article extrêmement intéressant sur les évolutions de la communication dans le monde de la pop, qui implique aujourd’hui la recrudescence d’actes marketing à l’infini, de la part des divas actuelles.
Liz Rosenberg, publiciste de Madonna depuis ses débuts, compare ce que Lady Gaga doit faire pour attirer l’attention, comparé à ce que Madonna faisait à ses débuts…
Elle explique…
« Lorsque Madonna a débuté au début des années 80, nous n’avions que quelques cibles médiatiques : Rolling Stone, MTV, Entertainment Tonight, quelques publications majeures, des statons de radio clés et aussi People magazine.
Aujourd’hui, les relations publiques impliquent de tenir un website à jour, des pages Facebook, poster des tweets réguliers, chanter à la télévision — les émissions du matin assurent les ventes d’albums et les émissions du soir assurent un certain cachet — avoir des articles sur des sites comme TMZ, faire des couvertures pour des magazines comme Cosmopolitan et InStyle, et marcher sur le tapis rouge de shows à récompenses et de premières de films.Quand l’album de Lady Gaga est sorti, elle a fait des émissions TV partout sur la planète, je dirais qu’elle en a fait cinq fois plus que Madonna en a jamais fait.
A croire que si on ne vous dit pas ‘tu es omniprésente’, c’est que vous ne faites pas votre job correctement.L’appétit est insatiable.
Le côté garde-robe est largement plus extrême qu’il ne l’était.
Certaines divas travaillent directement avec les couturiers alors que d’autres ont un styliste qui choisit leurs tenues pour elles.Quelque soit l’angle d’approche, les fans attendent largement plus.
Autrefois, ils attendaient simplement un grand album et peut être un peu de presse.
Le fait également de lire des révélations sur la vie privée est démultiplié, aujourd’hui.
Par contre, le côté drama de la vie des artistes n’assure pas forcément le succès commercial. »
Le journal conclut en expliquant qu’alors que Katy Perry change de tenues huit fois dans la même chanson en concert, il est évident qu’en 2011, le succès est perçu totalement différement de la façon dont il l’était lorsque Madonna a débuté. Les ventes d’albums n’ont plus rien à voir, même si être n°1 du Billboard reste assez prestigieux. Les ventes de billets de concert restent un aspect important. Mais pour s’assurer du succès dans le monde de la pop, il faut désormais tenir compte des fans Facebook et des suiveurs sur Twitter.
Traduction et adaptation : Madonnarama