Ce que Madonna pense de Lady Gaga et « Born This way »
Madonna accorde une interview à Jacob Bernstein pour le magazine Newsweek, et partage son opinion sur Lady Gaga et son titre ‘Born This Way.’
J’ai trouvé que c’était une façon merveilleuse de reprendre mon titre(‘Express Yourself’). J’ai bien reconnu les quelques changements d’accords. J’ai trouvé que c’était… intéressant.
Merci à Jacob Bernstein
Madonna au Graham Norton Show
Rencontrez Madonna durant la première de W.E à New York
Charitybuzz met à l’enchère une rencontre avec Madonna durant la première de W.E à New York, le 23 janvier 2012. Le site propose également de prendre une photo avec Madonna pour le gagnant qui emportera 2 billets pour la première et deux pass pour l’after party, ainsi qu’une rencontre très brèves avec Madonna, incluant la possibilité de prendre des photos.
Offert par Madonna & The Weinstein Company
Madonna aux Jeux Olympiques
Voudriez-vous voir Madonna chanter aux Jeux Olympiques 2012, votez donc par ici
Merci à Daniel.
Au ski avec Madonna
La plus grande star mondiale a passé dix jours dans l’Oberland bernois. Où elle a appris à skier, jusqu’à dévaler les pistes rouges sans complexe, et où elle a passé le réveillon au son des toupins. Récit et témoignages.
Elle le voulait. A 53 ans, elle a décidé d’apprendre à skier. Alors elle s’est donné huit jours pour maîtriser ses lattes, louées à Gstaad pour l’occasion. Pari réussi pour Madonna, détermination sans faille combinée avec un physique «au top», on nous l’assure et on le croit volontiers. Le dernier jour, la chanteuse dévalait déjà la piste rouge. «Et je peux vous dire qu’elle était plus noire que rouge», glisse, pas peu fier, Ernest Marmet. L’homme est moniteur de ski depuis plus de trente ans. Oui, c’est lui qui a appris à skier à Madonna. «Et alors?» semble dire celui qui a passé toute sa vie à Saanen, charmante station à cinq minutes de Gstaad. «Ce sont des clients comme les autres», juge-t-il important de préciser. Il le sait, il a déjà enseigné les joies de la glisse à Elle McPherson ou à Claudia Schiffer. En revanche, il ne cache pas avoir été impressionné par les progrès fulgurants réalisés par la star des stars. Et par son caractère, des plus agréables, alors que les conditions météo ont été mauvaises toute la semaine. «Elle est très, très aimable, elle m’a toujours demandé conseil, ne s’est jamais ni énervée ni désespérée. J’ai été époustouflé par sa volonté.»
Attablé dans la cuisine de son charmant chalet, tout en proposant des étoiles à la cannelle, il finit par l’avouer à demi-mot. Ce quinquagénaire au visage tout buriné avait «quand même un peu» le cœur qui battait lorsque le couturier Valentino, son client pendant pas moins de dix-huit ans, lui a demandé de s’occuper de Madonna. Et on distingue quand même des étincelles dans ses yeux lorsqu’il évoque cet instant: «Nous étions les deux sur le téléphérique et, là, elle s’est mise à chanter un de ses titres.» Il ne dira pas lequel.
Mais on partage l’émerveillement, renforcé par le contraste entre les deux mondes. D’un côté l’Oberland bernois, la douceur de sa vallée, la probité et la discrétion des autochtones et, de l’autre, les people les plus célèbres de la planète, qui déambulent comme si de rien n’était au milieu des nappes à carreaux rouges et blancs du restaurant des pistes Berghaus Eggli. Son épouse, Heidi, qui travaille à la laiterie du village, rigole: «Je suis contente pour Ernest, mais je dois avouer que ça ne me fait ni chaud ni froid de savoir qu’il côtoie des stars.» Un contraste plus saisissant encore lorsqu’on tente de joindre l’un des moniteurs des enfants de Madonna. C’est à chaque fois son épouse qui répond, avant de poliment s’excuser du manque de disponibilité de son homme: «C’est qu’il est très occupé avec les vaches ces jours», dit-elle. Ça se passe comme ça dans cette belle région de l’Oberland bernois: la journée on fréquente la tribu Madonna et le soir on soigne le bétail.
Culottes trempées
Du matin au soir donc, infatigable, notre star a fléchi les genoux et planté le bâton, pendant que son ami, Brahim Zaibat, de trente ans son cadet, découvrait le snowboard. Idem pour Lourdes, sa fille de 15 ans. Les deux plus jeunes, David et Rocco, ont opté pour le ski. Invisible, la petite Mercy était probablement restée au chaud, tandis que sa mère adoptive crochait sur la neige. «Elle skiait souvent jusqu’à la dernière benne», confirme son prof. Et si elle sait être capricieuse, ce ne sera en effet pas sur les pistes bernoises. Le dernier jour, alors que pluie et neige avaient convaincu nombre de skieurs de rester à l’abri, elle a débarqué au restaurant du téléphérique Eggli, ruisselante, mais heureuse. «J’étais moi-même trempé jusqu’aux culottes», rigole Ernest. On imagine un court instant les culottes de Madonna, avant d’écouter la charmante anecdote du prof: «Les patrons de l’Eggli ont été adorables, ils ont pris nos vestes, gants et bonnets, et les ont mis à sécher dans le tumbler.»
Fleur et Christian Oberson, les patrons en question, s’empressent d’ajouter: «On sèche volontiers les habits, vous savez, ce n’est pas un traitement réservé aux stars. Lorsqu’on voit un petit enfant tout mouillé, tremblotant, on fait pareil.» Discrétion et élégance du coin. Tout le monde est traité en simple pékin. Ou alors chaque pékin est traité en star, allez savoir. D’ailleurs, il n’y a pas eu la moindre émeute au restaurant des pistes, quand bien même The Queen of Pop est venue y déjeuner les huit jours. Seule une famille de touristes grecs s’est légèrement contorsionnée pour tenter de filmer Madonna et ses enfants, sans grand succès. Assise au fond, dans la salle commune, elle tournait simplement le dos aux autres clients. On prend place, les jambes un peu en coton sur la chaise en bois et on contemple la vue, celle-là même que Madonna a regardée. Les patrons rient. «Vous savez, pour nous, ce n’est pas rare d’avoir plusieurs célébrités en même temps, c’est la routine.» Eh bien, il y a pire comme routine, que celle de voir défiler Johnny et Madonna à quelques minutes d’intervalle! Les patrons ajoutent que Bernie Ecclestone, patron de la formule 1, vient même les saluer en cuisine. «Oui, c’est fou, mais c’est comme ça ici. Vous imaginez, Madonna qui va se laver les mains juste là, sans garde du corps, sans rien», décrit un habitué des lieux.
«Les enfants sont très polis, rien à voir avec des petits capricieux» Ernest Marmet, instructeur de ski
Pas de rösti
D’ailleurs, impossible de savoir ce qu’elle a mangé. A-t-elle goûté au rösti maison de Fleur et Christian? Motus, secret professionnel oblige. «Elle mange très sain», glisse laconiquement son instructeur. Bon, et sachant qu’elle est végétarienne, elle n’a peut-être pas goûté aux saucisses locales. On penche plutôt pour des plats de légumes et de poisson. Quant aux enfants, ils se sont fait remarquer par leur politesse, rien à voir avec des petits capricieux, il paraît qu’ils «finissaient leur assiette».
Ainsi, la chanteuse la plus riche du monde a vécu une semaine au ski comme n’importe quel quidam. Passée presque inaperçue sous son casque de ski argenté. Même s’il a fallu ruser un peu, comme l’explique Ernest. «Au bout de quelques jours, j’ai dû troquer ma veste bleue d’instructeur pour un modèle noir. Finalement, c’est à cause de moi qu’ils nous retrouvaient.» Quelques petits détours sur les routes de Gstaad ou de Saanen ont aussi été nécessaires pour semer les paparazzis. Impossible d’ailleurs de savoir où a dormi le clan Madonna. Des rumeurs ont été lancées pour faire croire qu’elle restait au Gifferhorn, le chalet de son ami Valentino, sur les hauts de Gstaad: las, un subterfuge de plus pour assurer sa tranquillité. Bon, on saura tout de même qu’elle a passé le 31 chez le couturier: «Là, j’ai voulu leur faire plaisir, sourit Ernest. J’ai demandé à quelques amis de venir sonner les cloches sous leur chalet juste avant minuit.»
Le moniteur avoue: il va la regretter. Bluffé non pas par la star, mais par la sportive, sérieuse, qui n’a jamais fait le moindre caprice. Tout au plus s’est-elle un chouïa énervée le dernier jour. «Vous êtes sévère!» lui a-t-elle asséné, exténuée par cette dernière descente qui reliait Rougemont à Gstaad. Avant, finalement, de le remercier chaleureusement en le serrant dans ses bras. «Elle m’a dit: «On se voit à Zurich!» La star y donnera en effet un concert le 17 juin prochain.
Incognito à Cointrin
Madonna aura joué la carte helvétique jusqu’au bout. En rentrant à New York avec Swiss. En première classe avec son compagnon pendant que les enfants et le staff étaient en business. Emmitouflés dans leurs habits de ski, toute la tribu est passée inaperçue à l’aéroport de Genève, l’émeute s’étant déclenchée alors qu’elle était déjà en vol. Et, pour être sûre de rester dans l’ambiance de l’Oberland bernois, elle a profité des spécialités du restaurant Lenkerhof, à Lenk, servies en première: confit d’échalotes au vin rouge et filet de turbot sauce citronnelle.
Source : Illustre