Alors que son album MDNA, Madonna explique qu’elle collabore largement plus à la production et l’écriture de ses albums qu’on ne le croit.
Madonna a été interviewée par Larry Flick, éditeur chez Billboard et animateur sur Sirius radio, concernant son prochain album. Elle explique que tout ce qui se dit concernant le fait qu’elle soit en « contrôle » ne s’applique pas forcément dans son travail.
Quand Flick lui demande ses impressions concernant le fait de retourner en studio pour « reprendre contrôle de son destin », elle répond…
Vous savez, je déteste utiliser le mot ‘contrôle’, parce que les gens aiment sortir ce mot à toutes les sauces avec moi, dès qu’on aborde ma vie créative. Chacun dit ‘Oh tu est une folle de contrôle, tu veux tout contrôler.’
En réalité, tout ce que je fais – même quand il s’agit d’écrire des chansons – passe systématiquement par la collaboration. J’attache de l’importance à l’avis des autres, et je le recherche.
Je ne peux pas travailler seule. Je ne suis pas Prince ou une artiste capable de jouer de tous les instruments, enregistrer un titre, et ne pas avoir de retour des autres. J’ai constamment besoin d’avoir l’avis des gens autour de moi. J’aime avoir des compagnons, des aides. J’aime la simplicité de l’écriture d’un titre, parce qu’au final, le procédé est assez simple. Vous avez une mélodie. Vous avez des textes. Et vous chantez.
A partir de là, cela doit venir de votre coeur ou d’un million d’émotions différentes. Disons juste que c’est plus direct.
Elle révèle également qu’elle a été obligée de communiquer en italien avec le producteur Benny Benassi en s’aidant de son cousin qui parlait anglais.
Elle admet que son collaboraateur William Orbit « fait ressortir son ame torturée” alors que le producteur français très « organisé » et « méthodique » Martin Solveig « met en avant mon coté ironique; l’amour du langage et l’amour du rythme. »
Source : noise11.com
Traduction par Madonnarama